L’empreinte du pied est numérisée automatiquement de façon très précise à partir de capteurs qui épousent la forme du pied.
Le patient place simplement son pied sur une grille qui capte toutes les courbes de la plante du pied. L’empreinte est ensuite numérisée et transmise à un ordinateur qui fournit une représentation graphique tridimensionnelle sur un écran et entrepose les données. Après l’analyse de l’information ainsi obtenue, l’orthésiste est en mesure de programmer les corrections nécessaires et d’en vérifier la validité avant de procéder à la fabrication. À partir de l’information cumulée à l’ordinateur, l’orthèse peut être fabriquée immédiatement de façon mécanique par un appareil sophistiqué relié directement à cet ordinateur. Un dossier permanent est ainsi créé. L’orthésiste peut suivre les résultats de l’utilisation de l’orthèse, le cas échéant.
En résumé, des empreintes prises par la méthode Amfit permettent d’obtenir facilement et proprement de l’information précise pouvant être stockée ou transmise, des orthèses prêtes rapidement sur place et pouvant être revues et corrigées au besoin.
La fasciite plantaire est une blessure au pied causée par un étirement ou une rupture du fascia plantaire, une membrane fibreuse qui va de l’os du talon jusqu’à la base des orteils. Cette membrane constitue, en quelque sorte, le « plancher » du pied.
Principaux symptômes
Douleur dans la région du talon, qui peut s’étendre jusqu’à la base des orteils.
Douleur aiguë et persistante dans l’arche plantaire.
Douleur ressentie surtout le matin au lever ou à la suite d’une période d’inactivité.
Habituellement la douleur apparaît graduellement.
Principales causes
Marche ou la station debout prolongée sur des surfaces dures.
Pieds creux ou pieds plats.
Coussin plantaire s’amincissant avec l’âge.
Déséquilibre biomécanique qui est causé par un port de chaussures qui soutiennent mal la voûte plantaire et le talon.
Absence de période d’échauffement et d’étirement avant l’entraînement.
L’obésité.
Tension des muscles des mollets.
Excès de charge ou d’étirements.
Pratique intensive de sports.
Traitement orthétique
Si vous croyez souffrir d’une fasciite plantaire, consultez un professionnel de la santé. Une fois le diagnostic confirmé, l’équipe d’Orthèse Prothèse Rive Sud vous proposera les solutions les plus efficaces et spécifiquement adaptées à votre condition.
Depuis septembre dernier, l’équipe d’OP Rive Sud de Sherbrooke a le plaisir de vous accueillir dans ses nouveaux locaux, plus facilement accessibles, sur la 12e Avenue Nord.
Nos plus récentes installations, situées à proximité de l’Hôpital Fleurimont, allient confort et modernité et nous permettent de mieux desservir notre clientèle qui est en évolution constante.
OP Rive Sud de Sherbrooke doit son succès grandissant à l’expertise de ses employés et sa volonté d’offrir un service humain en étant à l’écoute des besoins de ses clients.
Vous profiterez également d’un espace-boutique agrandi qui permet à OP Rive Sud de vous proposer un large inventaire d’orthèses standards, de chaussures, de bas compressifs, de chevillère, de genouillères, de corsets lombaires et autres. Notre personnel qualifié se fera un plaisir de vous aider à choisir le produit qui vous convient.
Les orthésistes-prothésistes d’Orthèse Prothèse Rive Sud suivent de très près les avancées technologiques, afin de constamment améliorer les appareils fournis à sa clientèle.
Les matériaux des orthèses sont en constante évolution et nous sommes toujours à l’affût des nouveautés, car celles-ci influent directement sur la qualité de vie des patients.
« Nous utilisons tous les moyens mis à notre disposition pour assurer l’évolution de nos produits. »
Marc Théoret
Se tenir aux aguets des dernières avancées technologiques en matière de machinerie et de techniques de fabrication, c’est aussi prendre part à des essais cliniques comme c’est le cas avec le CHU Sainte-Justine.
OP Rive Sud a investi dans un scanneur servant à la fabrication des corsets. Le procédé consiste à numériser le corps des patients. Ce qui nous permet de modeler le corset de façon virtuel et de le tailler, sans avoir à utiliser une empreinte en plâtre. La machine crée elle-même le moule à la suite de nos ajustements et il ne reste plus qu’à mouler le plastique. Une méthode qui s’avère beaucoup plus rapide et efficace.
Les petits détails et l’approche font toute la différence auprès des patients, petits et grands, accueillis à la clinique sherbrookoise.
En plus de ses tâches d’orthésiste, Martin Hudon voit au bon fonctionnement du laboratoire de Sherbrooke. C’est également lui qui s’occupe du volet pédiatrie: «J’adore travailler avec des enfants, c’est vraiment une belle clientèle», note-t-il.
Martin a d’ailleurs développé une approche particulière avec les petits. «D’abord, je ne porte pas de sarrau: les enfants ayant déjà été vus par plusieurs spécialistes, ils peuvent avoir développé une certaine méfiance envers le corps médical ! Aussi, j’utilise le ciseau au lieu de la scie pour couper le plâtre parce que c’est moins bruyant… et moins effrayant pour les tout-petits ! Je vais aussi m’arranger pour les divertir. Les enfants me donnent une belle leçon de vie, même s’ils vivent des moments difficiles, ils gardent toujours le sourire. Leurs parents aussi sont très patients, très courageux. Et puis j’ai l’occasion de les voir grandir et évoluer. On peut ainsi établir avec eux un contact plus privilégié. »
Pour l’orthésiste, la relation qu’il établit avec ses patients est d’ailleurs au coeur de sa pratique. «On travaille d’abord avec des gens, des gens qui vivent parfois des situations difficiles, qui se relèvent d’un accident, qui souffrent de séquelles de certaines maladies ou du vieillissement, qui éprouvent de la douleur ou qui ont perdu leur mobilité. On ne connaît pas toujours l’histoire derrière le patient, il faut donc être empathique et sensible à ce qu’il vit, prendre le temps de bien expliquer, d’écouter. C’est un travail d’abord et avant humain; la technique vient après ! » Et côté technique, la première étape est d’obtenir des mesures précises pour un appareil parfaitement adapté qui nécessitera peu ou pas d’ajustement. Un mandat plus compliqué qu’il n’en a l’air. « C’est parfois un défi, notamment lorsqu’on parle de personnes gravement blessées devant rester alitées ou ayant de fortes douleurs. C’est aussi le cas pour les bébés qui gigotent pas mal ! »
En continuel apprentissage Martin Hudon pratique depuis 18 ans, mais il n’a jamais cessé d’apprendre. « Il y a toujours une évolution des matériaux pour la conception des orthèses: on assiste d’ailleurs à plusieurs congrès, des compagnies nous font aussi des présentations. C’est important d’être à l’affût de ce qui se fait, car certaines nouveautés ont vraiment amélioré la vie de nos patients. Il y a aussi une évolution dans les techniques, chaque orthésiste développant avec les années ses façons de faire: c’est alors intéressant d’échanger avec les autres, d’apprendre de nouveaux trucs. Je reçois aussi chaque année des stagiaires, ce qui nous permet notamment de demeurer à jour dans les techniques enseignées. »
OP Rive Sud vous présente son tout nouveau site Internet